Dans l'Ouest de la France, des Tsiganes, des forains, des vagabonds ; en bref, toutes les personnes se déplaçant sur le territoire français et ne possédant pas de domicile fixe sont internées dans des camps de concentration à partir du mois d'avril 1941. A l'automne 1941, environ 3 200 nomades étaient internés dans 15 camps. Les plus importants étaient ceux de Jargeau (Loiret), Poitiers (Vienne), Coudrécieux (Sarthe) et Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique). Aujourd'hui, après 66 ans de silence et d'oubli, Moisdon la Rivière se souvient.