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La vie du Camp - Organisation du Camp
La Forge et les autorités allemandes

La question se pose si ce Camp est allemand ou français... Avant l’armistice, il existe, en France, toute une base législative visant particulièrement les nomades, les deux textes les plus importants étant la loi du 16 juillet 1912 et le décret-loi du 6 avril 1940. S’appuyant sur cette base législative, les autorités allemandes ordonnent la concentration des nomades. En Loire-Inférieure, cet ordre est donné au préfet le 17 octobre. Dans le but de ne pas choquer la population française – les Allemands se voulant rassurant –, les autorités allemandes font retomber l’impopularité de ces mesures sur les autorités françaises en leur confiant la responsabilité de cette concentration. C’est donc en s’appuyant sur les lois françaises que le préfet de la Loire-Inférieure promulgue ses deux arrêtés des 26 octobre et 7 novembre 1940.

Malgré tout, ce camp est un camp allemand, et les autorités allemandes présentes en Loire-Inférieure se tiennent au courant de ce qui s’y passe, notamment en ce qui concerne les problèmes d’hygiène, ainsi que ceux de surveillance. De même, les transferts de population d’un camp à un autre ne sont possibles que si les autorités allemandes donnent leur accord. Ces autorités contrôlent aussi les libérations des nomades. Cependant, les nomades n’intéressent pas vraiment les autorités allemandes. S’ils constituent une éventuelle réserve de travailleurs, ils restent moins dangereux que les communistes, auxquels s’intéressent énormément les Allemands dès l’ouverture de Choisel. Et, rapidement, les autorités allemandes de la Loire-Inférieure se désintéressent du "problème nomade" : ainsi, une fois le retour des nomades à La Forge effectué, les autorités allemandes ne s’intéressent plus guère à ces populations – sauf pour les faire libérer ou travailler en Allemagne –, alors que les communistes retiennent toute leur attention.

Les problèmes de crédits, conséquence de cette incertitude

Le camp de concentration de nomades créé en Loire-Inférieure est un camp allemand. Mais les autorités allemandes mettent tout en œuvre pour que tous croient que ce camp a été créé en vertu d’une décision française. Mis sous l’autorité du préfet dès le commencement, le camp relève, selon les autorités allemandes, du ministère de l’Intérieur français. Et, toujours selon ces autorités, c’est à ce ministère de gérer les frais engendrés par ce camp.

Cependant, les autorités françaises n’acceptent pas cela. Elles rappellent que ce camp est bel et bien le fruit d’une décision allemande. Rappelons qu’en effet, lors de la promulgation du décret-loi du 6 avril 1940, le ministère de l’Intérieur, par le biais d’A. BUSSIÈRE, expliquait clairement que la concentration de tous les nomades d’un département dans un même lieu n’était pas souhaitable. Le Capitaine a tout à fait conscience de cette situation lors de son arrivée à La Forge lorsqu’il déclare : « Aucun texte de loi ne prévoit une concentration des nomades en camp ». En toute légitimité, il s’interroge sur les moyens d’existence du camp.

Tous ces débats font que, de novembre 1940 à mai 1941, le département ne reçoit aucun crédit afin de payer les frais engendrés par le camp, et de gros problèmes de ravitaillement se créent, concernant le matériel médical, la nourriture, le chauffage, les vêtements, … Les employés, épuisés et impayés, se découragent.

Le 15 mai 1941, le préfet reçoit un courrier du ministère de l’Intérieur qui "règle" le problème de crédit : les autorités françaises payent les frais généraux de gardiennage et d’aménagement du camp, ainsi que les frais d’entretien relatifs aux indésirables et aux politiques internés sur ordre des autorités françaises ; et les frais d’hébergement et d’entretien des nomades, internés sur ordre des autorités allemandes, sont imputées au compte spécial « Frais d’occupation ». Mais, en réalité, cette mesure ne règle rien : les six mois de flou ont engendré de gros problèmes de ravitaillement, les fournisseurs étant rarement payés. Et malgré les crédits obtenus, la lenteur dans les paiements des fournisseurs existe jusqu’à la fermeture du camp le 13 mai 1942, d’où les nombreux et divers problèmes de ravitaillement.

Une force de gendarmerie très présente à La Forge

Créé par une mesure administrative française – selon la volonté des autorités allemandes –, le camp relève du ministère de l’Intérieur. Par conséquent, le règlement des centres de séjour surveillé relevant du ministère de l’Intérieur, daté du 29 décembre 1940, doit y être appliqué. Cependant, à La Forge, il n’est pas appliqué : en effet, selon ce règlement, tous les camps qui dépendent du ministère de l’Intérieur sont des camps d’indésirables Français. Mais le camp de La Forge, bien que dépendant du ministère de l’Intérieur de par la volonté des autorités allemandes, n’est pas un camp d’indésirables Français. Finalement, ce sont les consignes générales données au détachement de gendarmerie du camp en novembre 1940 qui tiennent lieu de règlement à ce camp, régulant l’organisation de la garde et de la discipline. Comme le précisent les articles 1 et 2, les gendarmes s’occupent des internés, alors que le personnel civil ne s’occupe que des problèmes administratifs.

Au camp de La Forge, il y a vingt-et-un gardes mobiles : un adjudant, deux maréchaux des logis chefs et dix-huit gendarmes. Les gendarmes et les maréchaux des logis chefs sont relevés par moitié chaque quinzaine, alors que l’adjudant reste au camp trente jours. Trois adjudants se relaient à La Forge : les adjudants DAVID, MOLÉ et LUCAS.

Le détachement est installé à cent cinquante mètres au sud du camp. Les gendarmes ont de multiples rôles à remplir : le corps de garde doit surveiller les personnes entrant dans le camp, ainsi que les arrivées et les départs des internés. Les autres gendarmes doivent assurer l’escorte des internés et effectuer l’appel des internés deux fois par jour. L’adjudant se charge, quant à lui, d’organiser le travail des internés, en les occupant à des corvées intérieures ou peu éloignées du camp.

A son arrivée au camp le 27 novembre 1940, le Capitaine LECLERCQ se trouve devant une situation de fait, qu’il ne cherche pas à remettre en question. Il pense se mettre au service des gendarmes afin de faciliter leur travail. Mais le sous-préfet ne l’entend pas ainsi : c’est aux gendarmes de se mettre au service du chef de camp et non l’inverse, comme le stipule le règlement du 29 décembre 1940. Si bien que, dès février 1941, le Capitaine intervient dans la garde du camp, priant le commandant du détachement de refuser automatiquement les autorisations de sortie permettant aux internés de se rendre à Moisdon-la-Rivière. Petit à petit, le Capitaine s’immisce dans l’organisation de la surveillance du camp. Il se met en rapport avec le sous-lieutenant LODEHO, chef de la section de Châteaubriant, et tous deux organisent le transfert vers Choisel. Dès ce moment-là, l’adjudant commandant le détachement de La Forge ne reçoit plus la totalité de ses ordres du sous-lieutenant LODEHO, son supérieur direct ; mais une partie de ces ordres sont transmis du sous-lieutenant à l’adjudant par le Capitaine LECLERCQ.

Dualité entre les gendarmes et le chef de camp

Suite au transfert des nomades à Choisel – du 27 février au 2 mars 1941 –, le Capitaine décide d’appliquer le règlement du 29 décembre 1940. Pour cela, il s’appuie sur les nouvelles consignes données au détachement de gendarmerie le 2 mars, et qui rendent dorénavant le sous-préfet et le Capitaine responsables de l’organisation du travail des internés. De plus, le Capitaine sait que des communistes et des indésirables vont être internés à Choisel. Ainsi, il profite de l’internement futur de ces deux groupes de population pour transformer le "camp de concentration de nomades" en "centre de séjour surveillé pour indésirables français", auquel le règlement du 29 décembre 1940 fait référence. Pour le Capitaine, les gendarmes sont maintenant à son service.

Mais ceux-ci n’acceptent pas cette nouvelle situation, et une dualité de fait s’installe. Cette dualité a pour origine l’incompatibilité qui existe entre les nouvelles consignes en date du 2 mars et le règlement du 29 décembre 1940 : alors que l’article 1 des nouvelles consignes place le camp sous l’entière responsabilité du sous-lieutenant commandant la section de gendarmerie de Châteaubriant, l’article 1 du règlement le place sous l’entière responsabilité du chef de camp, c’est-à-dire du Capitaine. Celui-ci constate l’existence de cette dualité et en parle au sous-préfet qui tente de régler le problème en déclarant au Capitaine qu’il doit faire respecter son autorité selon le règlement du 29 décembre 1940.

Une surveillance précaire

A la différence de La Forge, les gendarmes, lorsqu’ils arrivent à Choisel, logent dans le camp. Leurs effectifs augmentent en parallèle de l’augmentation du nombre d’internés : ils passent de vingt-et-un le 26 avril à quarante le 17 mai 1941, alors que le nombre d’internés, aux mêmes dates, passent de trois cent soixante-dix à six cent vingt-huit. Cependant, les effectifs de gendarmerie présents au camp n’augmentent pas assez, et la surveillance est loin d’être optimale car elle est sectionnée. En nombre insuffisant, les gendarmes sont épuisés du fait de cette situation qui accroît leur travail. Ils ne se sentent pas en confiance. Suite aux évasions du 19 juin 1941, le réseau de barbelés entourant le camp est refait. Mais cela ne rassure pas suffisamment les gendarmes, qui se sentent faibles car désarmés, étant donné qu’il y a moins d’armes que de gendarmes dans le camp.

Ainsi, le fonctionnement de la garde et de la surveillance n’est pas si bien organisé : les gendarmes sont épuisés, physiquement et moralement. Ils ne se sentent pas en confiance, et le chef de camp leur supprime une part de leurs privilèges dès l’arrivée à Choisel, ce qui n’améliore guère leur moral. Mais cet épuisement des gendarmes n’est pas le seul argument révélateur du dysfonctionnement de l’organisation de la garde et de la surveillance du camp. Les différents changements qui ont lieu durant les dix-neuf mois d’existence du camp tendent eux aussi à mettre en relief ce dysfonctionnement : quatre consignes différentes sont données au détachement de gendarmerie, toutes en contradiction avec le règlement du 29 décembre 1940. De même, le personnel dirigeant est modifié plusieurs fois : il y a un régisseur et deux chefs de camp successifs ; et la rotation des trois adjudants est remplacée par un seul homme suite aux évasions de juin 1941, qui quitte lui-même le camp un mois avant sa fermeture définitive.

Une organisation longue à mettre en place

Lors de l’arrivée du Capitaine LECLERCQ et de Pierre BRELLIER au camp – les 27 et 30 novembre 1940 –, toute l’organisation du camp reste à faire. Dans un premier temps, le Capitaine se charge d’organiser la comptabilité du camp, ouvrant plusieurs registres dont un inventaire du matériel, un carnet des consommations et un livre-journal des recettes et des dépenses. Il tape aussi lui-même les rapports qu’il adresse au sous-préfet. En parallèle, il tente d’organiser au mieux le service sanitaire afin de lutter contre les poux et les maladies. Concernant cette tâche, l’infirmière Simone FIGNON prend sa suite lors de son arrivée au camp le 30 décembre 1940.

Pierre BRELLIER se charge, quant à lui, d’assurer le bon ravitaillement du camp. Mais, là encore, c’est le Capitaine qui croule sous les plaintes : suite aux problèmes de crédits rencontrés, les fournisseurs ne sont pas payés ; c’est au Capitaine – et non à Pierre BRELLIER – qu’ils vont se plaindre de cet état des choses. Certains fournisseurs vont même jusqu’à arrêter de fournir le camp, tel M. LUCAS, fournisseur de boissons.

Le Capitaine doit aussi faire face aux plaintes des habitants de Moisdon-la-Rivière, qui ne veulent pas des nomades dans leur village ; et à celles des nomades, qui souhaitent protéger leurs biens.

Débordé, le personnel civil finit par devenir inefficace dans l’exercice de ses fonctions, et ce malgré l’emploi d’une secrétaire dès le 15 mai. Ce débordement est d’autant plus important du fait que le nombre d’internés ne cesse d’augmenter. Si bien que le Capitaine en arrive à "employer" des politiques. Mais, suite aux évasions du 19 juin 1941, le camp est réorganisé. Du personnel est employé afin de tenter d’administrer de manière correcte le camp : une dactylographe et un vaguemestre viennent aider le chef de camp, le gestionnaire et la secrétaire.

Le rôle de chacun

Le préfet s’implique peu dans la gestion du camp puisque, dès l’ouverture, il confie la responsabilité du camp à son chef de cabinet et au sous-préfet. Le chef de cabinet sert d’intermédiaire entre la Feldkommandantur et le sous-préfet. C’est aussi lui qui s’occupe des dossiers concernant les demandes de libération. Le sous-préfet, quant à lui, sert d’intermédiaire entre le chef de camp et le chef de cabinet, ainsi qu’entre le chef de camp et le Kreiskommandant de Châteaubriant. Il est responsable du camp.

Le chef de camp supervise l’organisation générale du camp, telle l’organisation du ravitaillement, l’organisation sanitaire, l’organisation de la garde et de la surveillance, l’organisation du temps des internés,… Mais il a surtout un rôle d’éducateur envers tous les internés. Cependant, à La Forge – Choisel, cette dernière tâche est quasiment impossible à assumer, le chef de camp étant bien trop débordé par ses autres tâches.

Pierre BRELLIER arrive au camp le 30 décembre 1940, apportant sa contribution en tant que gestionnaire. Il a pour tâche d’assurer le ravitaillement en nourriture et en chauffage du camp, ainsi que l’entretien des internés.

A partir du 15 mai 1941, une secrétaire vient travailler au camp afin d’aider le gestionnaire et le chef de camp. Elle devient secrétaire-comptable en novembre 1941, et une dactylographe est alors embauchée afin de rédiger les différents rapports relatifs au camp. A la même époque, un vaguemestre est employé, qui s’occupe de censurer le courrier.

Des failles dans l’organisation administrative.
L’emploi du personnel est perturbé par le manque de crédit permanent : le chef de camp n’est autorisé à employer une secrétaire qu’en mai 1941, et le reste du personnel n’est employé qu’en conséquence des évasions du 19 juin 1941.

De même, le manque de crédit perturbe la stabilité du personnel employé. Ainsi, durant les dix-neuf mois d’existence du camp, l’administrateur est remplacé deux fois. Trois personnes se succèdent au poste de secrétaire. Ces changements sont signes de l’épuisement moral du personnel civil : rappelons que le Capitaine donne trois fois sa démission. Les trois fois, il met en avant les mauvaises conditions matérielles et morales dans lesquelles il vit.

Enfin, le manque de crédit perturbe la stabilité du camp même. En effet, les nombreux problèmes rencontrés dans l’organisation administrative du camp sont la conséquence de ces problèmes de crédits. Par trois fois, ces problèmes entraînent un changement de camp : le transfert à Choisel fin février 1941 suite aux problèmes sanitaires ; le retour des nomades à La Forge en septembre 1941 suite aux problèmes de place rencontrés ; et la fermeture du camp en mai 1942 suite, notamment, à l’incapacité effective des autorités françaises concernant l’organisation du camp.

Un personnel médical limité

Le service médical et sanitaire du camp est placé sous l’autorité du Dr FAIVRE, Médecin Inspecteur de la Santé des Services d’Hygiène du Département de la Loire-Inférieure. Il donne au personnel médical les instructions nécessaires à la bonne marche du camp.

A La Forge, puis à Choisel, il nomme un médecin chargé d’assurer le service médical. Ce médecin a peu de temps à consacrer aux internés puisqu’il garde sa clientèle extérieure. A La Forge, le Dr BOURIGAULT est chargé de ce service médical. Il vient deux heures par jour ausculter les internés qui le souhaitent. Suite au transfert des internés à Choisel, le Dr FAIVRE nomme un nouveau médecin : le Dr DE PAOLO. Rapidement débordé devant l’augmentation du nombre d’internés, le Capitaine l’autorise alors à recourir aux services de deux internés médecins de l’îlot politique : le Dr TÉNINE et le Dr BABIN. Ces deux médecins sont placés sous le contrôle des infirmières afin d’éviter toute propagande.

Un autre médecin est nommé par le Dr FAIVRE pour intervenir en qualité d’expert. Il doit juger si l’hospitalisation d’un interné est nécessaire ou pas. Le Dr BERNIER est nommé à La Forge. Il est remplacé à Choisel par le Dr GOUBIN.

Cependant, ce ne sont pas tous ces médecins qui assurent réellement le service médical du camp, mais les infirmières. Elles aussi sont nommées par le Dr FAIVRE. Mais, à la différence des médecins, elles logent au camp et s’occupent donc à temps complet des internés. Dans un premier temps, Simone FIGNON, qui arrive le 30 décembre 1940 à La Forge, assure seule le service infirmier du camp. Mais, bien que très compétente, elle croule vite sous le poids du travail. Le Dr FAIVRE nomme alors une seconde infirmière, qui arrive à Choisel le 1er avril 1941 : Henriette MICHAUD. Puis une troisième infirmière est nommée le 24 juin : Melle MAYNIER. Lors du transfert des nomades à La Forge en septembre 1941, Melle MAYNIER accepte de partir avec eux. Elle est rapidement aidée d’une sage-femme. A Choisel, il reste alors deux infirmières : Melle MICHAUD et Melle LALLIER, qui remplace Melle FIGNON.

Des moyens insuffisants

Un premier problème entrave la bonne marche du service médical du camp : la lenteur de l’installation des locaux nécessaires. En effet, que ce soit à La Forge ou à Choisel, l’infirmerie met plus de deux mois à se mettre en place.

Rapidement, les infirmières doivent faire face à un second problème : étant donné le nombre d’enfants en bas âge, il est nécessaire de créer une pouponnière. Souhaitée dès janvier 1941, cette pouponnière n’ouvre ses portes qu’en avril. Mais, durant toute son existence, jamais elle ne fonctionnera correctement.

Le dernier problème rencontré par les infirmières, et probablement le plus inquiétant, est la difficulté qui existe à se procurer des médicaments et des pansements. Là encore, ces diverses pénuries perturbent la bonne organisation du service médical du camp durant toute son existence.

Le recours à l’extérieur

En cas de maladies graves, les malades sont transférés à l’extérieur, d’abord à l’hôpital de Châteaubriant, puis à l’Hôtel-Dieu de Nantes dès le 15 avril 1941, suite au manque de place de l’hôpital de Châteaubriant.

De même, afin d’alléger le travail des infirmières, les femmes enceintes sont envoyées à la maternité de Gâtines, à Issé, lorsqu’elles doivent accoucher. Cependant, toutes n’accouchent pas dans cette maternité : les femmes préfèrent en effet cacher leur grossesse jusqu’au bout afin de pouvoir rester avec leur famille lors de l’accouchement.

Enfin, en cas de troubles dentaires, oculaires ou auditifs, les internés se font soigner par des spécialistes qui exercent à Châteaubriant. Seul le dentiste accepte de se déplacer jusqu’au camp.

Date de création : 05/04/2009 @ 15:07
Dernière modification : 05/04/2009 @ 15:07
Catégorie : La vie du Camp
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